Retour sur un ouvrage incontournable sur les "utopies réalisables", avec une fiche de lecture de Julien VALLETOUX, lors de son passage au CNAM, pour le cours de Monsieur Y. PESQUEUX, en 2002/2003.
J'ai apporté des surlignages en jaune dans le texte, afin d'éclairer votre lanterne lors de la création prochaine de votre utopie réalisable sous la forme d'un tiers lieu, d'une friche culturelle, d'un château partagé, d'une ferme expérimentale, d'une usine des coopérations ...
Pour aller plus loin, voici une version plus dense.
Fiche de lecture du Livre
« Utopies
réalisables »
de
YONA FRIEDMAN
Edition de l’éclat
Lyber disponible sur Internet : http://www.lyber-eclat.net/lyber/friedman/utopies.html
Table des matières
1 Introduction
Avec son livre « Utopies
réalisables », Yona Friedman tente d’analyser la vie en société et les
mécanismes de relation entre les individus de cette société.
Pour expliquer ces phénomènes, il
cherche à comprendre comment naissent nos organisations et comment elles
évoluent.
Pour lui, une société est une
utopie réalisée. En d’autres termes, les organisations d’aujourd’hui sont les
utopies d’hier. Elles sont, par excellence, réalisables.
Une utopie n’est donc pas
seulement un projet d’organisation politique sans fondement mais si celle-ci
respecte certaines lois, elle peut devenir réalité.
Plutôt que d’analyser les
sociétés actuelles ou de faire une liste de toutes les utopies littéraires
imaginées au cours de l’histoire, l’objectif est de construire une théorie
objective et cohérente et de vérifier si
elle peut expliquer des organisations actuelles.
Au fur et à mesure de l’avancée
dans le texte, on remarque que Yona Friedman se focalise sur les « utopies
sociales non paternalistes réalisables ». En effet, elle sont, d’après
lui, les formes d’organisations les plus stables et réactives aux contraintes
de l’environnement.
Le livre s’articule en neuf
chapitres. Dans les sept premiers chapitres, Yona Friedman construit la théorie
des utopies réalisables. Dans les chapitres de 8 et 9, il nous présente des
exemples d’applications. A l’aide de sa théorie et de ces exemples, il conclut
par une critique des deux « méchants » que sont les états et les
médias.
Il propose ensuite des
applications des concepts évoqués dans cet essai qui pourraient contribuer à
l’amélioration de l’efficacité de nos organisations.
Dans cette fiche de lecture, vous trouverez dans un
premier temps une brève biographie de l’auteur suivie de la définition du
concept « d’utopie réalisable ». Dans un deuxième temps, il est fait
un résumé du livre ainsi qu’une présentation synthétique des principaux
postulats et concepts proposés par l’auteur.
Vous trouverez ensuite
différents exemples d’application et pour terminer une bibliographie.
2 Biographie
de l’auteur
Yona Friedman est né en 1923 à
Budapest.
Il a fait ses études à la
Technical University de Budapest, avant de poursuivre sa formation de 1945 à
1948 au Technion d'Haïfa en Israël où il travailla comme architecte jusqu'en
1957.
En décembre 1958, Yona Friedman
fonde le GEAM (Groupe d'Etudes d'Architecture Mobile) qui, jusqu'en 1962,
réfléchira sur l'adaptation de l'architecture aux transformations de la vie
moderne.
Dès 1958, il établit les
principes de la "ville spatiale", à savoir une structure
tridimensionnelle.
Yona Friedman formule aussi, dès
cette année là, les "Propositions africaines" qui consistent à
combiner des techniques de constructions locales avec une infrastructure
moderne.
En 1963, il développe une
réflexion sur les villes-ponts, et envisage un pont sur la Manche.
Vers le milieu des années 1970,
il continue d'être préoccupé par l'élaboration d'habitations pour des pays en
voie de développement, en Asie, en Afrique et en Amérique du sud.
A partir de 1975, il fait
l'expérience réelle de l'autoplanification, c'est-à-dire de la conception d'un
bâtiment par ses futurs usagers. Pour ce faire, il transforme son livre
"Pour l'architecture scientifique" en une "méthode
scientifique" de la conception architecturale (sujet de ses cours
universitaires) en "bandes dessinées" afin que les non-professionnels
puissent comprendre et appliquer cette méthode.
En 1987, il termine le
"Museum of Simple Technology" à Madras en Inde, qui met en œuvre des
principes d'autoconstruction à partir de matériaux locaux tel le bambou.
Ces recherches ont inspiré de
nombreux architectes et projets visionnaires dans le monde.
3 Définition
d’une « Utopie réalisable »
Le concept d’utopie réalisable est à l’intersection du
projet et de l’utopie mais il est très éloigné du rêve, que Yona Friedman
appelle le « wishful thinking ».
Pour définir très précisément l’utopie réalisable,
l’utopie, le rêve et le projet, Yona Friedman nous présente une
situation :
Si une
personne est insatisfaite, si son problème peut être résolu par le changement
de son comportement, c’est un rêve quand il ne passe pas à
l’action et un projet quand il passe à l’action.
En revanche,
s’il suppose que son problème peut être résolu par le changement du
comportement des autres, c’est une utopie s’il ne passe pas à l’action et une
utopie réalisable quand il passe à l’action.
4 Postulats
et concepts
4.1
Axiomes des utopies
La théorie objective que Yona
Friedman développe dans ce livre s’appuie sur trois principaux axiomes :
- Les utopies naissent d’une insatisfaction
collective ;
- Elles ne peuvent naître que s’il existe un remède,
susceptible de mettre fin à cette insatisfaction ;
- Cette utopie ne peut devenir réalisable que si elle
obtient un consentement collectif.
Et sur deux lois de
décalage :
- Le décalage entre l’insatisfaction et le remède,
décalage des connaissances ;
- Le décalage entre le remède et le consentement à
l’appliquer ;
L’un après l’autre, il introduit
les différents concepts qui viennent enrichir ces trois axiomes.
4.2
Les utopies « positives » et les
utopies « négatives »
Le premier concept répond au
deuxième axiome que nous avons défini plus haut, à savoir l’existence d’une
technique applicable. En effet, il existe deux techniques qui permettent
d’enrayer l’insatisfaction. La première permet d’éliminer la source de
l’insatisfaction et la seconde, la réévaluation de cette situation. La première
technique caractérise les utopies « positives » et la seconde les
utopies « négatives ».
4.3
Les utopies « paternaliste » et les
utopies « non paternalistes »
En plus des deux précédentes
lois, il nous fait découvrir une troisième loi qui permet le passage du premier
au troisième axiome. Cette loi introduit le « technicien-auteur-du-projet ».
Appartient-il à la collectivité insatisfaite ou non ? Quand l’auteur du
projet ne fait pas partie des insatisfaits qui doivent consentir à des
changements, on parle d’utopie « paternaliste » et au contraire quand
l’auteur en fait partie, on parle d’utopie « non paternaliste ».
4.4
Description de la société
Il définit une société comme un
ensemble de personnes humaines et d’objets reliés par un système d’influence.
Cette société peut être décrite
par l’intermédiaire d’une carte, en d’autres termes, par ses caractéristiques
structurelles.
Cette carte présente le
« schéma de la propagation des influences » dans l’organisation.
C’est une reproduction synthétique de la réalité qui ne tient pas compte de la
valeur subjective des relations de chaque membre de la société.
Tous les individus y sont
représentés par des points et sont reliés entre eux par des lignes fléchées.
Ces flèches représentent les influences que les individus exercent entre eux,
et le sens de celles-ci.
Un individu pourra avoir une influence
directe sur un autre si elle lui est transmise directement. Il pourra aussi
avoir une influence indirecte, c’est à dire par l’intermédiaire d’autres
individus.
La situation sociale d’un individu est caractérisée par
son « bilan d’influence », c’est à dire la différence entre les
influences qui émanent de lui et la somme des flèches qui arrivent jusqu’à lui.
Cette description simplificatrice
nous permet de comprendre deux principales formes d’organisation :
- La société « égalitaire », c’est à dire
une organisation où tous les membres ont la même situation sociale ;
- La société « hiérarchique » qui peut être
représentée par un arbre où l’individu le plus puissant est à la racine.
4.5
Le groupe critique
Pour Yona Friedman, le nombre
d’individus dans une même société est limité par ce qu’il appelle la taille
critique.
Le groupe critique est le plus
grand élément, comprenant hommes, objets et liens, avec lesquels, le bon
fonctionnement d’une organisation, ayant une structure définie, peut encore
être assuré.
La grandeur du groupe critique se
caractérise par :
- La structure sociale du groupe, égalitaire,
hiérarchique,… ;
- La valence, qui définit le nombre de centres
d’intérêts sur lesquels un homme peut concentrer son attention
consciente ;
- La capacité de canal, qui définit le nombre maximal
de transmissions intermédiaires à partir duquel l’influence originale
devient négligeable ;
- La vitesse de réaction imposée par le
contexte ;
- La vitesse du langage utilisé par le groupe.
Ce concept nous permet
d’expliquer l’évolution des structures des organisations. En effet, dès qu’une
société dépasse la grandeur du groupe critique, elle ne peut plus fonctionner
correctement et ce, à cause des capacités biologiques humaines, de la
complexité du langage utilisée et de la vitesse de réaction exigée par le
contexte.
Cette organisation pourra
soit :
- Changer sa structure sociale, c’est une
révolution ;
- Se scinder en plusieurs groupes, c’est une
sécession ;
- Ralentir sa vitesse de réaction, c’est une
sclérose.
4.6
Le problème de l’accès
Nous avons vu précédemment que
les individus interagissent entre eux, par ce que Yona Friedman a appelé les
influences, et aussi le concept de valence, qui définit le nombre de centres
d’intérêts sur lesquels un homme peut concentrer son attention consciente.
On comprend qu’un individu ne
peut pas porter son intérêt sur une multitude de choses, à cause de sa valence,
le nombre d’interaction, avec les autres ou des objets, est donc limité. C’est
ce que Yona Friedman appelle le « problème de l’accès ».
En effet, une organisation qui
demande un nombre d’actions trop important, que ce soit des manipulations
d’objets ou des relations à gérer, par rapport à son temps disponible rend
toute opération inaccessible.
Yona Friedman nous montre donc
que les seuils critiques sont des conséquences du problème à l’accès. En effet,
si une utopie devient irréalisable quand elle dépasse les seuils critiques, ce
n’est pas uniquement parce que la structure des influences devient impossible
mais surtout la conséquence du concept de problème à l’accès sur la propagation
des influences.
4.7
Les différentes formes de la propriété
Pour Yona Friedman, la propriété
est une relation passive entre la personne et l’objet et une convention entre
cette personne et les autres.
La propriété répond aux axiomes
suivants :
1.- un individu
peut utiliser un objet
a.- en exclusivité,
b.- simultanément
avec d’autres.
2.- Le consentement
permettant cette utilisation requiert
a.- l’attention des
autres,
b.- échappe à
l’attention des autres.
3.- Le droit
d’utilisation est transférable
a.- avec le
consentement des autres,
b.- sans le
consentement des autres.
Il en déduit qu’il existe huit formes de propriété
possible. Ces huit formes sont toutes réalisables et existent même au moins
partiellement.
4.8
La valeur fictive
Dans son essai, Yona Friedman nous explique la
« lutte pour la survie », c’est à dire la lutte pour l’obtention
d’objets de première nécessité.
Cette lutte pour la survie existe
dans le cas où les objets de première nécessité sont trop rares ou quand ils
sont artificiellement raréfiés. Elle n’a pas de raison d’exister quand il y a
une abondance.
Yona Friedman constate que même
en cas d’abondance d’objets de première nécessité, il existe une lutte, c’est
la « lutte pour la domination ou pour la préséance ».
Cette lutte s’illustre par le
fait que l’on donne à des objets, inutiles à la survie de l’homme, une valeur
parce qu’ils sont consentis tacitement comme nécessaires à sa distinction.
Cette valeur est fictive parce qu’une soudaine abondance de ces objets rend
leur valeur nulle.
Les timbres rares et la situation sociale sont deux
exemples particulièrement représentatifs, d’objets ou moyens ayant une valeur
fictive.
Yona Friedman nous montre que la
rareté fictive implique l’existence de la
compétition dans nos sociétés.
5 Résumé
Partant de la définition de l’utopie, Yona Friedman nous
explique ce qu’est une utopie réalisable. Ensuite, il nous enseigne que le
projet d’organisation d’une société peut provenir soit d’une personne ou d’un
groupe bienveillant mais extérieur à la société à organiser, soit d’une
personne ou d’un groupe partie prenant à cette société. Dans le premier cas,
nous sommes dans ce qu’il appelle une utopie « paternaliste », alors
que dans le second dans une utopie « non paternaliste ».
Il élabore, au fur et à mesure,
un « langage objectif ». Ce langage va lui permettre de nous faire
découvrir progressivement « l’utopie sociale non paternaliste
réalisable », l’objet de cet essai, de façon compréhensible par le plus
grand nombre. Il présente notamment l’infrastructure et la propagation de
l’influence dans cette infrastructure.
Pour cela, il définit une société
comme « un ensemble d’individus et d’objets, reliés entre eux, et que cet
ensemble, « les autres », est différent pour chaque observateur lui
appartenant ».
Pour que cette société soit
réalisable, c’est à dire stable, il introduit ce qu’il appelle un « feed
back » entre chaque membre et les autres. La démonstration de Yona
Friedman rend visible les limites des systèmes de communication dans une société.
En effet, il existe des limites à la propagation des influences entre les
individus d’une même organisation, c’est le concept de « problème de
l’accès ».
Ce concept nous amène à penser
qu’il existe des seuils maximaux que la société doit respecter pour être efficace.
Ensuite, Yona Friedman définit « la propriété ».
Il décline à partir d’une axiomatique simple toutes les organisations de la
propriété possibles et qui d’après lui, existent toutes, au moins
partiellement. Cette axiomatique est la base de ce qu’il appelle la théorie du
« stockage - réglage ». Dans le cas du stockage, les objets attendent
qu’on les utilise, comme une voiture par exemple. Dans le cas du réglage, ce
sont les individus qui attendent pour pouvoir utiliser l’objet en question,
c’est le cas du métro.
En avançant dans sa réflexion, il constate que lors de
l’émergence d’une société, une certaine compétition apparaît très souvent en
même temps. Cette compétition se manifeste soit pour l’obtention d’objets
nécessaires à la survie, soit pour l’obtention pour des objets qui ont été
dotés d’une « valeur fictive ».
Dans le premier cas, celui d’objets nécessaires à la
survie, ils sont rares ou volontairement et artificiellement raréfiés et dans
le second, la rareté vient de la fiction qui leur attribue une valeur
normalement inexistante.
Selon l’auteur, cet obstacle
n’est pas insurmontable comme nous le montre le premier exemple d’« utopie
sociale non paternaliste réalisable », la société sans compétition.
Pour Yona Friedman « la
ville » est le cadre idéale pour la naissance et l’évolution des
« utopies sociales non paternalistes réalisables ».
Il voit dans ces villes
géographiques ce qu’il appelle les « villes privées » et les
« villages urbains ». Ce sont des organisations de vie en société qui
n’ont pas de réalité géographique. Ce sont par exemple l’ensemble des personnes
qui ont sur influence sur notre vie. Chacun de nous vit dans ces organisations
sans nécessairement en avoir conscience.
A l’aide de toutes ces réflexions sur la naissance et l’évolution
des utopies réalisables, Yona Friedman nous propose ses conclusions :
Il nous montre dans un premier temps l’impossibilité du
maintien des grandes organisations. Pour lui, les états modernes sont déjà trop
grands et n’arrivent plus à satisfaire leur principal objectif qu’est la
satisfaction de leurs citoyens.
Une deuxième conséquence de cette
impossibilité est que les utopies universalistes sont irréalisables.
Dans un deuxième temps, il nous
montre que la communication généralisée, c’est à dire de tout le monde vers
tout le monde, n’était pas possible. Cette impossibilité n’est pas technique,
elle tient à nos capacités biologiques. En effet, nous détenons déjà
aujourd’hui des outils, comme Internet, qui nous permettent de communiquer en
temps réel et cela vers un nombre très important de correspondants, pourtant il
n’existe pas encore de réelle communication généralisée.
6 Applications
6.1
La communication généralisée et les idées
nouvelles
Nous avons vu de cet essai que la
communication généralisée était impossible, à cause de ce que Yona Friedman
appelle la valence.
Ceci implique que face à un
nombre très important d’informations, un individu va mettre en place un système
de sélection de ces informations. Ce système de sélection va très probablement
rejeter tous ce que l’individu ne connaît pas parce que ce dernier n’a pas pu
le programmer.
La diffusion d’un trop grand
nombre d’information empêche donc la révélation des idées nouvelles.
6.2
Une infrastructure mondiale
Pour Yona Friedman,
l’infrastructure mondiale consiste essentiellement en :
- des territoires limitrophes,
- des réseaux d’accès reliant ces territoires,
- des sources de moyens de survie inégalement
distribuées.
Les tentatives actuelles de
création d’un état mondial prétendent pouvoir permettre l’arbitrage et imposer
l’exécution de ces arbitrages sur les trois composantes de l’infrastructure.
Pour Yona Friedman, les états actuels ne parviennent déjà pas à décider sur
ces sujets.
Les règles d’organisation
possibles présentées dans cet essai sont :
- l’admission de la migration d’un territoire vers un
autre,
- la gérance intercommunautaire des voies d’accès,
- un échange direct des moyens de survie.
6.3
La « grève civile »
Yona Friedman constate que
lorsque les fonctionnaires souhaitent faire pression sur l’état, ils font
grève.
Il se demande s’il existe, aussi
pour les citoyens, une sorte de « grève civile ».
Cette grève civile serait un
moyen de faire pression sur les gouvernements.
Il propose trois amendements à la
constitution :
- mise en place de consultations populaires soutenues
par 2 millions de signatures,
- permettre le droit à la sécession pour des groupes
supérieurs à 2 millions d’individus tout en entrant dans un cadre
fédéraliste,
- mise en place de la censure ou vote de confiance au
Président de la République et au gouvernement.
6.4
Le capitalisme social
Le capitalisme social est une
organisation à mi-chemin entre socialisme et capitalisme.
Ce concept s’appuie sur :
- Le droit pour tout citoyen à un revenu garanti,
l’allocation universelle,
- Pour financer cette subvention directe, l’état doit
prélever une taxe sur chaque paiement ou dépôts.
- Toute prestation publique, à l’exception de la
police, la justice et l’armée, est fournie par des établissements privés
contre paiement direct.
7 Bibliographie
7.1
Les livres de Yona Friedman :
L’architecture mobile,
Paris-Tournai, Casterman, 1958, 1970.
Pour une architecture
scientifique, Paris, 1971.
Comment vivre entre les autres
sans être esclave et sans être chef, Pauvert, Paris, 1974.
Les pictogrammes de la genèse,
Paris, 1975.
Comment habiter la terre,
Paris, 1976
L'architecture de survie,
Casterman, Paris, 1978.
Où commence la ville, Paris,
1980.
Alternatives énergétiques,
Dangles, Paris, 1980.
L'univers erratique, PUF,
Paris, 1994.
Théorie et images, Institut
Français d'Architecture, Paris, 2000.
7.2
Pour aller plus loin :
Application du concept de
groupe critique :
Pierre Richard, Les Citoyens
au cœur de la décentralisation, Editions de l'Aube, 2003.
L’adhésion au projet :
Par la théorie des conventions
Pierre-Yves Gomez, Le
gouvernement de l’entreprise, InterEditions, 1996
Critiques des modèles
paternalistes :
Jacques Sapir, Les économistes
contre la démocratie, Pouvoir, mondialisation et démocratie, Albin Michel,
2002
Antoine Bevort, Pour une démocratie
participative, Bibliothèque du citoyen, presses de Sciences Po, 2002
Application abordée dans le
livre :
Jeremy Rifkin, La fin du
travail, Editions de la découverte, 1997